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Causes de la dysfonction érectile : physiques, psychologiques, mode de vie

Causes de la dysfonction érectile : physiques, psychologiques, mode de vie

Dysfonction érectile : toutes les causes possibles et comment les reconnaître

Définition de la dysfonction érectile (DE)

La dysfonction érectile (DE), parfois appelée impuissance, est définie par l’Association européenne d’urologie comme l’incapacité persistante à obtenir et/ou à maintenir une érection suffisante pour une activité sexuelle satisfaisante (définition médicale actualisée de la dysfonction érectile). Il est essentiel de noter que la dysfonction érectile touche une part importante de la population, on estime que plus de 30 millions d’hommes aux États-Unis en sont atteints (NIDDK, 2017) (statistiques récentes sur la prévalence de la dysfonction érectile aux États-Unis). En Europe, la prévalence augmente avec l’âge : elle touche environ 30 % des hommes de 40-49 ans et plus de 60 % après 60 ans selon plusieurs études épidémiologiques.

Causes physiques de la dysfonction érectile

Maladies vasculaires

L’athérosclérose, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie réduisent le flux sanguin pénien et constituent la cause organique la plus fréquente de DE.

Neuropathies

Le diabète mal contrôlé, la sclérose en plaques ou les lésions de la moelle épinière endommagent les nerfs responsables de l’érection.

Troubles hormonaux

Une baisse de la testostérone, un excès de prolactine ou des pathologies thyroïdiennes peuvent perturber le mécanisme érectile.

Médicaments

Certains antihypertenseurs, antidépresseurs, antipsychotiques et traitements par inhibiteurs de la 5-alpha-réductase peuvent provoquer une DE iatrogène.

Traumatismes pelviens

Les fractures du bassin, la chirurgie prostatique ou toute radiothérapie pelvienne peuvent altérer les structures vasculo-nerveuses impliquées.

Causes liées au mode de vie et au comportement

Tabagisme

Le tabac accélère l’athérosclérose et diminue la libération d’oxyde nitrique, essentiel à la vasodilatation pénienne.

Alcool

Une consommation chronique supérieure à 15 unités par semaine altère la production de testostérone et la conduction nerveuse.

Drogues récréatives

La cocaïne, les opiacés ou le cannabis perturbent les voies neurologiques et hormonales impliquées dans l’érection.

Sédentarité

Le manque d’activité physique favorise l’obésité et la résistance à l’insuline, deux facteurs corrélés à la DE.

Alimentation

Un régime riche en graisses saturées et en sucre augmente le risque de pathologies cardiovasculaires sous-jacentes à la DE.

Causes psychologiques et émotionnelles

Dépression

Les troubles dépressifs diminuent la libido, perturbent les neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine) et influencent négativement la fonction érectile.

Anxiété de performance

La peur de ne pas « être à la hauteur » provoque une hyperactivation du système sympathique qui inhibe l’érection.

Stress chronique

Des taux élevés de cortisol à long terme nuisent à la production de testostérone et à la vasodilatation.

Problèmes relationnels

Les conflits de couple, le manque de communication ou l’insatisfaction sexuelle peuvent entretenir ou aggraver la DE.

Autres causes

Vieillissement

L’âge s’accompagne d’une diminution naturelle de la vascularisation pénienne et de la cicatrisation tissulaire.

Facteurs génétiques

Certaines variations génétiques affectant les récepteurs hormonaux ou les enzymes de la voie NO-cGMP peuvent prédisposer à la DE.

Chirurgie

Les interventions abdominales ou rectales comportent un risque de lésion des nerfs érectiles.

Traitements contre le cancer

La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent endommager les vaisseaux et nerfs pelviens.

Diagnostic et examens

Le bilan commence par un interrogatoire ciblé et un examen clinique. Des tests sanguins (testostérone totale, glycémie, profil lipidique) et un écho-Doppler pénien peuvent être prescrits. L’objectif est d’identifier les causes réversibles et d’évaluer le risque cardiovasculaire global.

Options de traitement

Selon la cause, le traitement peut inclure des inhibiteurs de la PDE5 (sildénafil, tadalafil), un remplacement hormonal, des dispositifs à dépression (vacuum), des injections intracaverneuses ou une chirurgie prothétique. Une prise en charge psychosexuelle est recommandée en parallèle.

Quand consulter un spécialiste ?

Consultez un urologue ou un andrologue si la DE persiste plus de trois mois, s’accompagne de douleurs, de troubles urinaires, ou si vous présentez des facteurs de risque cardiovasculaire. Un diagnostic précoce permet d’éviter des complications et d’améliorer la qualité de vie.

FAQ sur la dysfonction érectile

La dysfonction érectile est-elle réversible ?

Oui, lorsqu’elle est liée à des facteurs modifiables (tabac, médicaments, stress). Un traitement étiologique et des changements de mode de vie peuvent restaurer la fonction chez de nombreux hommes.

Quelle différence entre dysfonction érectile et baisse de libido ?

La DE concerne la capacité physique à obtenir ou maintenir une érection, tandis que la baisse de libido correspond à une diminution du désir sexuel. Les deux peuvent coexister mais nécessitent des approches diagnostiques distinctes.

Les compléments alimentaires sont-ils efficaces ?

Peu d’études solides démontrent leur efficacité. Avant d’en prendre, il est préférable de consulter un professionnel de santé.

Quels examens sont remboursés ?

En France, la consultation spécialisée et les tests de laboratoire de première intention sont généralement pris en charge par l’Assurance Maladie ; vérifiez toutefois votre couverture mutuelle.

S'attaquer aux causes profondes de la dysfonction érectile nécessite souvent une approche globale, combinant des traitements physiques, émotionnels et comportementaux. Reconnaître ces causes est la première étape vers la recherche de soins et de solutions appropriées.